Avec les soutiens
de :
Il était une fois, une épopée originaire du Bengal :
Basée sur les poèmes de Chandidasa XIV siècle :
La performance démarre dans la chambre de Radha, son espace le plus intime, sur des notes de musique classique carnatique. Le kanakol vient donner écho au Bharatanatyam et aux gunghroos (grelots) accrochés aux chevilles. Nous sommes en Inde du Sud. Telle une voix venue d’ailleurs, les poèmes déclamés accompagnent les spectateurs dans cet univers imaginaire. Comme si la chambre de Radha se transformait en temple, comme si le spectateur voyageait dans les pensées les plus intimes de Radha, pour ensuite être transporté au Vrindavana, le lieu de rendez-vous des amants et des chercheurs de sens. Des chorégraphies folkloriques viennent peindre les paysages et les imaginaires de couleurs et de mouvements. Les musiques et les chorégraphies sont issues des univers populaires indiens du Nord. Radha se cherche telle une rivière, un chemin, une destinée à part entière. Le contemporain indien, aérien et surnaturel, est marié au Kathak, danse indienne classique du nord, originaire des palais Moghols et des traditions Dervish.
Symbole du “libre agir” et de “l’agir libre”
Notre heroine se défait de ses chaines et défie les dieux. Le ciel et la terre ne font plus qu’un : l’autre est soi. Comme si tout d’un coup, Radha était partout ailleurs, comme si, nous étions tous Radha le temps d’un souffle, d’une note, d’un mouvement, d’une lueur.